Achats en ligne : qui achète le plus ? Comparaison des sexes

En 2023, 89 % des Français âgés de 16 à 74 ans ont effectué au moins un achat en ligne, selon l’INSEE. Pourtant, alors que les femmes représentent la majorité des acheteurs sur Internet, le panier moyen des hommes dépasse régulièrement celui des femmes dans plusieurs catégories de produits.
Certains secteurs enregistrent un écart de dépenses qui se creuse d’année en année, en dépit d’un accès au numérique désormais généralisé. Les statistiques européennes confirment des disparités qui résistent aux évolutions technologiques et aux transformations des habitudes d’achat.
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Plan de l'article
- Le e-commerce en France et en Europe : où en sommes-nous aujourd’hui ?
- Hommes et femmes : qui sont les champions des achats en ligne ?
- Ce que révèlent les chiffres : habitudes, préférences et évolutions récentes
- Quand le shopping en ligne transforme le quotidien : analyse des impacts sur la vie des consommateurs
Le e-commerce en France et en Europe : où en sommes-nous aujourd’hui ?
Le marché français des achats en ligne avance sans relâche, porté par une vague qui ne faiblit pas. Une réalité s’impose : 61 % des acheteurs en ligne sont des hommes, contre 39 % de femmes, selon les dernières études. Ce déséquilibre ne s’arrête pas aux frontières de l’Hexagone. À l’échelle européenne, la tendance se confirme, avec 62 % d’acheteurs masculins. La généralisation du numérique n’a pas gommé ces écarts, ni la variété des plateformes qui foisonnent.
Mais acheter en ligne ne se limite plus au neuf. Près de la moitié des cyberacheteurs français, soit 44,6 %, passent désormais par une plateforme de seconde main. Ce phénomène bouleverse les codes, attire tous les âges et s’impose chez les jeunes comme chez les consommateurs aguerris. Mode, produits culturels, articles de sport : sur ces terrains, l’occasion s’installe, redistribuant les cartes entre profils d’acheteurs.
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Impossible d’ignorer l’emprise des mastodontes : Amazon, Vinted, LeBonCoin orchestrent ce nouveau paysage. Les frontières s’effacent, mais les comportements restent marqués par des différences de genre. L’essor de l’occasion se poursuit, le choix s’élargit, les habitudes évoluent. En France comme ailleurs en Europe, les consommateurs arbitrent, jonglent entre prix, disponibilité et envies de nouveauté. Face à eux, le secteur s’adapte, cherchant à capter une clientèle aussi diverse qu’exigeante.
Hommes et femmes : qui sont les champions des achats en ligne ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la prédominance masculine dans les achats en ligne ne se dément pas. En France et en Europe, les hommes réalisent près de 62 % des transactions. Les femmes, autour de 38 à 39 %, progressent néanmoins à vive allure, portées par une évolution nette des usages et des attentes.
Les catégories de produits révèlent à quel point les pratiques diffèrent. L’électronique, le luxe, le sport et les voyages séduisent fortement la clientèle masculine. Les hommes investissent aussi largement le marché de l’occasion pour des articles techniques ou sportifs, sur des plateformes comme LeBonCoin ou Vinted. Les femmes, elles, s’imposent ailleurs : leur préférence va à la mode, la beauté, l’alimentaire et la culture. Elles sont plus nombreuses à traquer les bonnes affaires, à comparer, à naviguer sur les sites de seconde main pour dénicher vêtements ou objets du quotidien.
Pour mieux visualiser ces différences, voici comment se répartissent les préférences :
- Hommes : 61 à 62 % des acheteurs en ligne, préférence pour l’électronique, le sport et le luxe
- Femmes : 38 à 39 %, mais moteurs sur la mode, la beauté, l’alimentaire et la culture
Le profil d’acheteuse se diversifie : formations en ligne, produits bio, livres, expériences culturelles. Des usages qui témoignent d’une recomposition rapide du paysage numérique, où chaque sexe avance avec ses propres priorités, ses critères, sa façon de consommer et d’explorer les boutiques virtuelles.
Ce que révèlent les chiffres : habitudes, préférences et évolutions récentes
Les habitudes d’achat en ligne dessinent un tableau nuancé, où la différence entre hommes et femmes s’atténue par endroits, sans disparaître. Les hommes, toujours majoritaires (61 % en France, 62 % en Europe), plébiscitent l’électronique, le luxe, le sport et les voyages. Ils privilégient les grandes plateformes généralistes comme Amazon, Cdiscount, ou encore Booking.com. L’attrait pour l’occasion reste marqué, notamment via LeBonCoin ou Vinted, en quête de bonnes affaires sur des biens techniques ou sportifs.
Côté féminin, la dynamique progresse. Les femmes représentent 39 % des achats en France, 38 % en Europe, mais s’imposent sur certains segments : mode, beauté, alimentaire, produits culturels. Elles multiplient les comparaisons, recherchent les promotions, investissent les plateformes spécialisées (Vinted, Sephora, E. Leclerc). L’engouement pour l’occasion se confirme, notamment dans la mode et la culture, avec 44,6 % des acheteurs français actifs sur les sites de seconde main.
Voici un aperçu des secteurs les plus dynamiques :
- Les produits les plus achetés : tourisme, mode, culture, électronique, jeux/jouets, sport, beauté, meubles/déco, bricolage, alimentaire.
- Les femmes investissent aussi les cours et formations en ligne, popularisés par Udemy ou Video2Brain.
Les dernières tendances montrent un mouvement de rapprochement : les achats féminins augmentent sur l’occasion, la formation, l’alimentaire. Les hommes, eux, explorent l’univers du sport d’occasion et la mobilité. Face à ce brassage, les plateformes affûtent leur offre, multiplient les options, affinent leur interface pour séduire des consommateurs toujours plus avertis et éclectiques.
Quand le shopping en ligne transforme le quotidien : analyse des impacts sur la vie des consommateurs
Le prix, voilà le nerf de la guerre. Pour hommes comme pour femmes, la chasse à la bonne affaire rythme le parcours d’achat, entretient la concurrence, impose la comparaison permanente. Les détails pratiques, frais de livraison, retour gratuit, description précise du produit, pèsent lourd dans la décision finale. Les hommes, en général, tranchent vite : attirés par la nouveauté, ils vont droit à l’essentiel, passent en revue l’offre, valident rapidement. Les femmes, elles, prennent le temps de scruter, lisent les avis, surveillent les promotions, et accordent une grande attention à l’expérience utilisateur.
La manière de commander révèle aussi des différences. Les hommes utilisent davantage l’ordinateur, recherchant efficacité et vision globale. Les femmes, elles, s’approprient le mobile pour son côté pratique, rapide, propice à l’achat sur le vif. La livraison à domicile s’est imposée partout : 84 % des acheteurs réguliers l’exigent, poussant les enseignes à renforcer leur logistique et leur fiabilité.
Le service client est devenu un critère décisif. Les femmes sollicitent plus souvent l’assistance, veulent des réponses claires et rapides. Les hommes n’y recourent que si nécessaire. Chacun construit sa confiance à sa manière, en testant, en évaluant, en ajustant ses habitudes. Ce sont ces micro-décisions, ces gestes quotidiens, qui redessinent le commerce… et, plus largement, notre rapport au temps et à la consommation.
Une certitude demeure : l’achat en ligne n’est plus un simple réflexe, mais une corde de plus à l’arc du quotidien. Une révolution discrète qui, loin d’uniformiser les comportements, révèle l’inventivité et la diversité de chacun. Qui sait quelle surprise nous réserve la prochaine vague de statistiques ?
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